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Étiquette : theatre visuel

Concours Philippe Genty pour commencer 2018 en beauté

Le monde en nous vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Que 2018 soit passionnante, enthousiasmante, pétillante, vibrante et enchantante ! Et pour commencer l’année en beauté, […]

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💻 Blog #culture ✳ Paris 🇫🇷
📌 #lemondeennous #arts #spectaclevivant #expos #livres...
📷 Céline & @mariemuyl
💌 marcel@le-monde-en-nous.fr

Instagram post 2193009306238996966_2261688669 Rencontre avec Marie-Lise Fayet, directrice du @tvhbagneux à l'occasion de la #Nuitdugeste, soirée d'ouverture de la 3e Biennale des Arts du Mime et du Geste, un peu partout en France jusqu'au 19 décembre !
ARTICLE :
🗒️ https://frama.link/mlfayet
#BAMG #mime #theatre #visualtheatre
#artdugeste #biennale #festival #interview
Instagram post 2188813727976119300_2261688669 Avec "La Reine des Neiges 2", on frôle l'indigestion.
Voulant à tout prix réussir la fusion de trop de choses : problématiques actuelles (thématiques autour de la sororité, de la nature, de la mémoire, du changement), conte pour les enfants et auto-dérision pour les plus grands, ambition de creuser la personnalité des personnages avec des traumas transgénérationnels..., le film se et nous perd en peu dans la confusion des genres.
L'histoire, au fond basique, est curieusement inutilement compliquée, délayée, et les rebondissement n'en finissent pas, entrecoupés par des chansons pour la plupart insupportables et aux paroles ennuyeuses - en dehors de une ou deux (la comptine de la maman, "Dans un autre monde" et "Je te cherche", tout de même efficaces à condition d'aimer les chanteuses à voix). Le pompon revenant à celle de Kristof, abominable niaiserie pop qu'on croirait sortie des années 80. Humour ? Sans doute, mais le trait contraste tellement avec le reste qu'on en reste perplexe. On appréciera aussi, ou pas, la chorégraphie très GRS kitsch d'Elsa à certains moments.
Par ailleurs, les visages des personnages avec ces grands yeux et petits nez sont laids, surtout de trois quarts (mais les enfants adorent, une fille derrière moi a lâché un "waaawww trop belle !" quand Elsa défait ses cheveux).
Pourtant, malgré une absence criante de poésie et "magie" (même si l'histoire en est bourrée), les images, spectaculaires, restent fascinantes. Certaines visions sont vraiment de toute beauté, notamment les scènes aquatiques dans lesquelles Elsa enfourche un cheval liquide. Les textures sont tellement bien rendues que j'ai vraiment été impressionnée. Et le personnage d'Olaf a droit à une chanson très drôle. Bien sûr, je n'ai pu retenir ma petite larme lorsqu'il... Mais chut !
Voilà donc le Disney de Noël 2019, qui devrait enchanter les enfants (quoique la noirceur générale me semble un peu difficile à appréhender pour les plus jeunes) pendant que les parents attendront poliment que l'intrigue avance entre deux ritournelles.
Il y eut de meilleurs crus.
[C]
#lareinedesneiges2 #frozen2 #disney #animation #dessinanimé
Instagram post 2188039883174592304_2261688669 Superbe rétrospective de @le_grand_palais consacrée à El Greco, dernier grand maître de la Renaissance et premier du Siècle d’Or.
Des icônes byzantine aux corps presque déconstruits, les 75 œuvres présentées retracent le parcours d'un artiste original, fusionnant diverses influences de façon toute personnelle, dans des couleurs et constructions assez flamboyantes.
Proportions allongés, corps presque tordus, yeux expressifs, je me suis demandé si Osamu Dezaki n'avait pas été inspiré par le peintre pour ses personnages longilignes et certains visages !... 🤭
Un parcours expliqué pour enfant est disponible sur tablette pour 5€.
Magnifique.
[C]
#peinture #elgreco #legreco #painting #exposition #exhibition #grandpalais #siecledor
Instagram post 2187472578006776185_2261688669 Très beau film que celui d'@alicewinocour, "Proxima", narrant, avec une simplicité délicate la séparation d'une maman astronaute, prête à partir dans l'espace pour une mission de plusieurs mois, et de sa petite fille de 8 ans.
Refusant toute forme de spectaculaire - bien que le contexte spatial, en soi, fascine -, le film reste résolument, si je puis dire, "terre à terre" et crée, dans ce quotidien qui nous est familier, une mélancolie palpable, charnelle.
Entre les entraînements techniques de Sarah (passionnants) et sa relation d'amour et complicité avec son enfant (émouvante), la réalisatrice dépeint sans outrance un monde majoritairement masculin où la femme doit à la fois faire les preuves de sa valeur et renoncer à l'image traditionnelle de la mère tout en vivant pleinement son statut de parent.
Les personnages masculins autour de l'héroïne sont traités avec douceur et respect, ce qui est d'autant plus appréciable que "Proxima" véhicule quelque part un message assez féministe. Hommage sobre à la femme tentant de concilier l'aventurière et à la maman en elle, c'est aussi une célébration des rares femmes astronautes qui ont participé à l'aventure spatiale et dont, sans doute, la plupart d'entre nous ignore toujours les noms.
Enfin, c'est aussi du deuil (apaisé) d'une certaine forme de relation fusionnelle mère-enfant dont il est question, ce détachement douloureux mais nécessaire, qui permet à chacune de tracer son propre cheminement lumineux, ainsi que les chevaux en liberté du dernier plan.
La performance des deux actrices principales est bouleversante : Eva Green d'une grâce et d'une force frémissantes, et la petite Zélie, déjà grande actrice, toute en nuances.
N'oubliez pas vos mouchoirs avant le décollage (personnellement, j'ai pleuré une bonne partie du film).
[C]
#proxima #alicewinocour #evagreen #film #cinemafrancais
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